La crise qui sévit actuellement dans le football haïtien, particulièrement à la Fédération haïtienne de football a certainement un sérieux impact sur le championnat haïtien de football professionnel, car annoncée pour ce week-end, la compétition est reportée une énième fois, et ce pour des raisons multiples.
Sur le plan sécuritaire, rien n’est clair que ce soit dans la capitale, mais aussi à travers les villes de provinces.
Les clubs de première division ont repris les entraînements depuis des mois avec des dépenses aux quotidiens. Sur le plan économique, la situation des équipes est lamentable, les caisses sont vides, certaines formations pourraient suspendre leurs activités.
Le Comité de normalisation de la FHF a pris connaissance des dossiers lors de la réunion de Marriot, mais pour quelle solution ?
Les clubs se préparent à transmettre à la commission un cahier de charge sur la problématique du football haïtien qui traverse une crise sans précédente.
Plusieurs observateurs, interrogés à ce sujet, expriment leur inquiétude quant à un dénouement heureux.
Les équipes n’ont pas de sponsors, ils n’ont pas les infrastructures pour jouer et répondre aux exigences du moment.
La CONCACAF a établi depuis un certain temps, un ensemble de critères, malheureusement même les équipes de première division ont raté cette occasion pour se conformer aux directives de l’instance suprême de la zone.
Pour le moment, l’heure est grave, peut-on espérer un lendemain meilleur pour notre sport-roi, sans faire de comparaison aux dirigeants de la République dominicaine qui accordent une grande importance au football et les résultats sont maintenant palpables.
Les jours se suivent et se ressemblent pour le football national. Quel est le rôle de l’État haïtien dans tout ça ? Pas de subventions pour accompagner les clubs en faillites.
Si rien n’est fait, comme Hatuey Bacardi, Étoile Haïtienne, Aigle Rouge des Gonaïves, Zénith du Cap-Haïtien, Victory Sportif Club, les équipes sont condamnées à disparaître.
Gracien Antoine/totalmixradio.com