Dans exactement un mois, ce seront les élections pour un nouveau comité exécutif au Comité olympique haïtien (COH). Le Conseil électoral voté par les représentants des fédérations et associations et présidé par Me Lesly Alphonse s’active sur le processus devant aboutir à ces élections. En fin de mandat, le président du COH, le Dr Hans Larsen, fait le point sur les activités de cette entité sportive.
Le Nouvelliste : Parlez-nous des démarches entreprises par le COH dans la recherche de sponsors ?
Hans Larsen : Le COH a déjà un accord verbal de la part d’un sponsor sur les modalités du contrat. Malheureusement, c’est pas encore officiel et, aussitôt que ce sera fait, la presse en sera informée.
LN : Comment sera réparti l’argent du sponsor devant servir au financement des activités du COH ?
HL : Le comité, composé bien sûr du COH, du sponsor et de la compagnie de marketing, travaille activement sur les divers projets soumis par les fédérations et associations pour l’organisation d’évènements sportifs beaucoup plus centrés sur des activités pluridisciplinaires.
LN : Est-ce que cela va vous motiver beaucoup plus à la recherche d’autres sponsors visant à élargir la cadre ?
HL : La recherche de sponsoring est une activité permanente qui se fera dans le respect des accords signés et en conformité avec la Charte olympique. Elle n’est donc pas limitable.
LN : Qu’avez-vous à dire sur le dossier du centre Sport pour l’Espoir sur lequel la grande famille sportive demande de plus amples éclaircissements ?
HL : Une présentation a été faite au cours de la dernière assemblée générale par le Comité de réflexion sur le centre Sport pour l’Espoir et par le directeur du centre expliquant non seulement les embûches auxquelles il est confronté, mais aussi proposant des pistes de solution auxdits problèmes.
LN : Et si les attentes ne sont pas comblées, comment au niveau du COH comptez-vous y prendre pour résoudre cette difficile équation ?
HL : Le centre Sport pour l’Espoir est une entité actuellement gérée par une fondation et financée quasi exclusivement par le Comité olympique international (CIO). Un audit de gestion financé par la Solidarité olympique et qui a abouti à la présentation d’un plan stratégique a été réalisé par la United Caribbean Group. Le plan stratégique, non encore validé, devrait servir de boussole pour le développement du centre Sport pour l’Espoir Haïti.
LN : Dans un proche avenir ce seront les qualifications et également la participation d’Haïti aux Jeux olympiques de Tokyo. Comment sont les planifications au niveau du COH ?
HL : Le rôle principal du COH est d’amener les athlètes qualifiés et ou invités aux Jeux. Les élections pour un nouveau comité exécutif devant se tenir avant la fin d’octobre suivant le vœu de l’Assemblée générale du 12 septembre 2020 qui, je pense, a respecté les statuts actuellement en vigueur. Le nouveau comité exécutif aura donc l’immense tâche de conduire la délégation haïtienne aux Jeux olympiques de Tokyo 2020 qui se tiendront aux mois de juillet et d’août 2021.
LN : Parlant d’élections du nouveau comité, restons-y. À quel point on en est avec le processus électoral ?
HL : Au cours de l’Assemblée du 12 septembre, le Conseil électoral indépendant a été voté par les représentants des fédérations et associations. Il est composé de : Me Lesly Alphonse, président ; Me Carol Chalmers et John Chéry comme conseillers. Ce Conseil électoral est en charge de tout le processus électoral devant aboutir aux élections du nouveau comité exécutif du COH.
LN : Le retour des Jeux haïtiano-dominicains, qu’en est-il ?
HL : Le dossier est en cours et déjà des rencontres ont eu lieu entre les comités olympiques haïtien et dominicain. Une réunion par visio conférence devra se tenir d’ici la mi-octobre. Comme c’est le cas pour la participation aux Jeux olympiques, le nouveau comité exécutif du COH issu des élections devra travailler pour cet évènement majeur.
LN : Entendez-vous briguer un second mandat comme président ?
HL : Devrais-je dire une question piège ? Si les fédérations et associations veulent encore de moi, je serai comma d’habitude toujours disponible pour le sport national.
LN : Qu’avez-vous à dire comme mot de la fin ?
HL : Il faut d’abord commencer par changer l’imgage que projette le COH. Réunir la grande famille du sport national et continuer la coopération tout en la renforçant entre l’État et le monde olympique haïtien. Activer davantage les rapports entre les organisations non gouvernementales et le COH. Il ne faudra pas non plus négliger les rapports entre le CIO, Panam Sports, Centro Caïbe Sport (ex ODECABE), CANOC et le COH.
Propos recueillis par Emmanuel Bellevue
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