Dans le but de permettre aux athlètes ayant l’habitude de fréquenter l’unique centre olympique du pays de rester psychologiquement forts, les responsables du Centre sport pour l’espoir d’Haïti (CSEH) et ceux de la Société haïtienne de santé mentale (SOHAM) ont paraphé, le jeudi 19 avril, un bail liant les deux entités pour ue année.
C’est un projet commun visant l’épanouissement des athlètes. Vous n’êtes pas sans savoir que le sport, vecteur de développement, est transversal. En fait, pour qu’un athlète soit performant, il a nécessairement besoin des supports médicaux. Le sport est lié au développement de la jeunesse. Pour atteindre cet objectif, celui de permettre à nos athlètes de se développer et de s’extérioriser, nous avons pris l’engagement conjoint avec la Société haïtienne de santé mentale de travailler ensemble », a fait savoir Bony Georges.
Évoquant ce contrat, le représentant de la Société haïtienne de santé mentale, Wilcox Toyo, présent à cette conférence de presse, d’un air confiant, a qualifié de grand honneur, le fait d’être engagé avec le Centre sport pour l’espoir d’Haïti en vue d’aider les athlètes haïtiens au plus haut niveau. À ce sujet, il a ajouté : « C’est une grande opportunité pour nous autres de la Soham de prendre en charge les jeunes sur le plan psychologique. Ce sera une belle occasion aussi pour de jeunes psychologues de faire des stages auprès des athlètes fréquentant le centre. »
Si l’on se fie aux déclarations du Dr Wilcox Toyo, ces psychologues, qui sont encore à l’Université, auront un contrat renouvelable de six mois. Dès cette semaine, trois d’entre eux débuteront le stage au centre olympique suivant l’horaire régulier (lundi, mercredi et vendredi). Il dit espérer avoir le support du secteur privé sans oublier le secteur public.
Au terme de ce bail, signé le jeudi 19 avril, entre le président de la Société haïtienne de santé mentale (SOHAM), le Dr Wilcox Toyo et Bony Georges, responsables du Centre sport pour l’espoir d’Haïti, les observateurs de différentes fédérations sportives du pays attendent de voir les deux entités passer de la parole aux actes.
Legupeterson Alexandre
lenouvelliste.com