On n’a pas été ridicules, mais…

On n’a pas été ridicules. Cela dit, nous devrons rester exigeants envers nous-mêmes. Se croiser les bras et prendre pour acquises nos prestations face à des loups du football mondial féminin peut être dangereux pour l’avenir.

La France, 5e puissance mondiale économique et première puissance footballistique, vient d’échouer en demi-finale. Cela passe comme une lettre à la poste. Pas de grosses têtes dans les rangs des bleuettes , ni de déferlement de satisfaction pour les performances des joueuses, voire un retour «triomphal» aux Champs Elysées. Car les joueuses et leurs dirigeants savent mesurer ce que le football peut réserver quand on se laisse griser et berner par le triomphalisme.

Trois défaites pour Haïti et l’on a fêté comme si c’était trois victoires. Alors, on a fêté la manière, bien sûr, pour nous donner bonne conscience. Si l’équipe nationale féminine des U-20 mérite qu’on lui remonte le moral après avoir frôlé d’aller bien loin dans ce Mondial, tout excès de confiance, voire de triomphalisme, peut la jeter dans l’abîme à ce stade.

Aussi, si les joueuses ont pris leurs responsabilites sur les terrains de France, ont-elles été physiquement à point, et ont-elles été instruites tactiquement pour gagner ?

 

 

 

 

 

 

 

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Raphael Féquière

lenouvelliste.com

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