Avant que ne débutait la Coupe du monde féminine de la FIFA, Australie et Nouvelle-Zélande 2023 le 20 juillet, l’instance suprême du football mondial avait annoncé que chaque joueuse dont son équipe nationale participe au mondial océanien, recevra une enveloppe de 30 000 dollars américains en cas d’élimination au premier tour. Aux dires de Monique André, chaque grenadière, présente en Australie, revenait avec plus de 40 000 dollars verts.
Dans une interview avec nos confrères du journal Le Nouvelliste, Mme André, membre du Comité de Normalisation de la FHF, a laissé entendre que » le football féminin a gagné des points » compte de ses résultats au dernier championnat du monde déroulé en Océanie.
Faisant figure de l’une des panélistes ayant participé au dernier colloque sur le football féminin à Sydney, Australie, Mme André croit savoir que le football mondial est sur la bonne voie.
» Au fait, le colloque, dont le programme a suivi les cinq piliers de la stratégie de la FIFA pour le football féminin : développer ; mettre en avant le football féminin ; communiquer et commercialiser ; administrer et diriger ; former et responsabiliser, a été un succès. Ainsi, je peux dire sans ambages que le football féminin est sur la bonne voie. Il revient à chaque fédération de s’organiser pour en profiter au maximum « , a-t-elle clairement fait savoir.
S’exprimant sur le salaire perçu par grenadière, sans langue de bois, Monique André fait les précisions suivantes :
» Grâce à cette compétition, à savoir la Coupe du monde, nos filles ont bénéficié d’environ 41 000 USD chacune (per diem et prime) « , a-t-elle précisé.
Une très belle enveloppe donc pour les coéquipières de la capitaine des Grenadières qui attendent encore de connaître l’identité de l’entraîneur qui doit succéder à Nicolas Delépine.
Mary Stacy Pierre / totalmixradio.com