En marge du masters de Miami, Naomi Osaka, nouvelle reine du tennis mondial, a, en conférence de presse, gardé le silence sur la plainte de son ancien entraîneur Christophe Jean. Pour ainsi dire, la Japonaise d’origine haïtienne fait parler d’elle même en dehors du terrain.
«Je ne suis pas autorisée à parler de cette question », a déclaré, lors d’une conférence de presse, la Japonaise qui a remporté coup sur coup les deux derniers tournois de Grand Chelem : US Open 2018 et Open d’Australie 2019.
Au fait, le site internet TMZ, spécialisé dans les informations people, a révélé que l’Haïtien Christophe Jean, entraîneur de Naomi Osaka et de sa sœur Mari au début des années 2010, avait attaqué la joueuse et son entourage devant un tribunal en Floride (USA). Selon cette plainte, un contrat aurait été signé avec le père des sœurs Osaka, Léonard François, et n’aurait pas été respecté.
Léonard François, qui n’avait pas les moyens de payer l’entraîneur, lui aurait promis en guise de dédommagements 20% des gains durant la carrière des deux joueuses (Naomi et Mari) sur une période indéterminée. L’avocat de la famille Osaka, Alex Spiro, a indiqué de son côté à TMZ que cette «plainte n’avait aucun bien-fondé et qu’elle serait rapidement classée sans suite».
Les deux sœurs sont actuellement présentes en Floride pour disputer le master 1000 de Miami. Si Naomi s’apprête à affronter l’Allemande Yanina Wickmayer, vendredi au deuxième tour, en revanche, sa sœur aînée Mari a été poussée vers la sortie au premier tour (jeudi) par l’Américaine Whitney Osuigwe : 6-2 et 6-4.
Il est à remarquer que, depuis ses débuts professionnels, Naomi Osaka, âgée tout juste de 21 ans, a empoché 10,8 millions de dollars (9,5 millions d’euros) en primes de tournois, sans compter ses contrats de partenariat.
Legupeterson Alexandre
lenouvelliste.com