Naomi Osaka, lauréate de l’Open d’Australie le samedi 26 janvier à Rod Laver Arena (Melbourne), occupe le sommet de la hiérarchie mondiale, selon le classement WTA publié ce lundi. Revenons, entre autres, sur son sacre, ses déclarations et son nouveau classement.
Quatre mois après son premier sacre à l’US Open, Naomi Osaka a triomphé, à 21 ans, à l’Open d’Australie. C’est son deuxième titre d’affilée en Grand Chelem. C’est le troisième trophée de sa jeune carrière. En effet, en dominant à Melbourne la Tchèque Petra Kvitova 7-6 (7-2) 5-7 et 6-4 dans une finale à rebondissements, Osaka a fait coup double en devenant la nouvelle reine du tennis féminin.
Après deux saisons entières durant lesquelles huit joueuses ont remporté les huit titres majeurs en jeu, la Japonaise met fin à une certaine anarchie. Ainsi, elle est la troisième depuis quinze ans, hors Serena Williams, à glaner deux majeurs consécutifs, après les Belges Kim Clijsters (2010-2011) et Justine Henin (2003-2004).
Malgré quelques moments de doute en finale, quand Naomi Osaka (72e mondiale l’an dernier à la même époque) a concédé quatre jeux d’affilée lors de la deuxième manche après avoir manqué trois balles de match sur le service de la Tchèque, elle a su maîtriser ses nerfs et ravaler ses larmes, afin de trouver les ressources mentales pour dominer la manche décisive.
«Bien sûr, j’étais très déçue et triste quand j’ai eu ces trois balles de match. Puis je me suis dit que je ne pouvais pas agir de façon immature, que j’étais en finale de Grand Chelem», a reconnu le nouveau un numéro mondial un qui pourrait changer la donne puisque depuis la maternité de Serena en 2017, aucune joueuse n’est parvenue à dominer durablement le circuit du tennis mondial.
Naomi Osaka, la nouvelle reine du tennis mondial
La Japonaise, qui ne compte que trois titres à son palmarès, dont deux du Grand Chelem (US Open 2018 et Australie 2019), a gagné 3 rangs dans la hiérarchie mondiale pour atteindre la première place à 21 ans. La nouvelle reine du tennis mondial compte 7.030 points (+3). Elle devance la Tchèque Petra Kvitova (6.290 points). Cette dernière a elle-même gagné 4 rangs pour devenir sa dauphine. Simona Halep, éliminée dès les 8e de finale à Melbourne, cède son trône et recule de deux places, au 3e rang mondial, pendant que la Danoise Caroline Wozniacki, tenante du titre à Melbourne mais éliminée cette fois dès le 3e tour, tombe à la 9e place (-6).
Tout le monde voudra me battre
Réputée pour être une travailleuse acharnée, elle frappe sans crainte, notamment côté revers et son service pointe régulièrement à plus de 180 km/h. Depuis Serena Williams, le tennis féminin n’avait pas connu une joueuse aussi puissante. Timide et lucide devant les médias, la nouvelle étoile résume : Prendre le leadership, c’est étrange et je sais que c’est une position très difficile à assumer. Tout le monde va s’attendre à ce que je gagne tout le temps. Et chaque match sera difficile parce que tout le monde voudra me battre.»
Prochains grands défis : briller à Roland-Garros et à Wimbledon où elle n’a pas encore franchi le cap des 8e de finale. «J’ai toujours eu le sentiment que je pouvais m’exprimer sur toutes les surfaces. Je n’ai pas eu le sentiment d’être plus mal à l’aise quelque part. Mais mentalement, je me suis mis des barrières. Je me suis persuadée que je n’étais pas capable de jouer sur terre battue. Je dois changer cet état d’esprit, et c’est un peu la même chose pour le gazon». Au rythme où l’élève de Sascha Bajin apprend et progresse, la concurrence peut d’ores et déjà se faire du souci…
Il est à signaler que la nouvelle reine du tennis féminin, Naomi Osaka, qui a dominé le samedi 26 janvier en finale de l’Open d’Australie la Tchèque Petra Kvitova (7-6, 5-7, 6-4), a fêté sa victoire sur la plage de Melbourne.
Legupeterson Alexandre
lenouvelliste.com