Quand la présence du père motive l’homme du match

Duckens Nazon estime n’avoir pas joué son meilleur match sous les couleurs nationales dimanche soir au stade Sylvio Cator. Pourtant, il est ce bourreau qui a fait pleurer toute la sélection cubaine après la rencontre en réussissant non seulement un but d’anthologie, après avoir mystifié toute la défense cubaine, puis une passe décisive à la sortie d’un bel exploit individuel qui mettra en orbite Kevin Lafrance pour le but du K.-O. deux minutes avant la fin des temps règlementaires. Il est tout simplement l’homme du match.

Virevoltant, toujours présent, il a laissé l’impression de se transcender sous les couleurs nationales, et il s’en explique : « Quand on a la confiance de son entraîneur, car c’est lui qui m’a lancé, qu’on a derrière soi toute l’équipe et qu’on voit ce chaleureux public derrière soi, en dépit de la situation difficile que traverse le pays, on est forcément motivé à lui apporter un peu de joie en réussissant un bon match » (Nazon  in conf╬rence de presse d’après-match).

Cependant, pour la petite histoire, cherchant plus loin, on a pu relever qu’à côté du chaleureux public dont il a souhaité soulager la misère en lui offrant une belle victoire, à côté de la confiance de son entraîneur et du fait qu’il sentait qu’il avait une équipe motivée derrière lui, Duckens Nazon avait une autre source de motivation supplémentaire qui n’est autre que la présence de son père au stade Sylvio Cator. « Je savais qu’il était présent et qu’il est venu me voir jouer.»

Si la présence du géniteur motive aussi le rejeton jusqu’à le  porter à réussir le but de l’ouverture du score, il serait alors de bonne augure de le faire venir assister les rencontres difficiles afin de booster un peu plus son Nazon devenu le Nazon de tout un peuple.

 

 

 

 

 

 

 

 

lenouvelliste.com

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