Cinq filles (Emmeline Charles, Roseline Eloissaint, Isnada Lebrun, Jonie Gabriel et Phiseline Michel) sont en passe de rejoindre Jennyfer Limage (déjà engagée avec l’AS Blanville) en vue de disputer la dernière édition du championnat canadien de football féminin avant que soit née la Ligue professionnelle canadienne de football féminin en 2020. Qui sont-elles et comment sont-elles été retenues, c’est ce que nous explique celui qui joue le rôle d’agent dans l’affaire, Jean Penel Germain
M. Germain vous êtes la personne par qui le contact a été établi avec les clubs canadiens qui s’intéressent a des joueuses haïtiennes. Pour les lecteur du Nouvelliste, présentez-vous en bref
Jean Penel Germain : Je suis Jean Penel Germain, quelqu’un qui aime le football et qui cherche des clubs de football pour les joueuses de football féminin en Haïti.
Étés-vous agent de joueur labellisé FIFA? Percevez vous un pourcentage sur les transactions ou bien la fédération haïtienne vous paie-t-elle?
Jean Penel Germain : Non je ne suis pas un agent de joueur qui fait des négociations entre joueurs et clubs sa profession. Je ne perçois ni salaire de la fédération ni de pourcentage sur les transactions et je ne fais que rendre service a la Fédération haïtienne de football qui sait que j’ai quelques contacts dans le football féminin la ou je vis et qui m’a demande de lui rendre ce service.
Vous avez assisté a la finale du championnat de football féminin en Haïti le 25 décembre ainsi qu’au match de classement. Y a-t-il de nouveaux joueuses qui vous ont tape dans l’œil?
Jean Penel Germain : L’ailier d’Exafoot, Béthina Petit-Frere. Il y a cinq autres joueuses qui sont déjà sur ma liste, car, quand Jennyfer Limage est arrivée a son nouveau club (AS Blanville au Canada), on a vu sa performance et on m’avait demande s’il était possible de trouver d’autres joueuses de son acabit. C’est pourquoi d’ici le 21 janvier 5 autres joueuses devraient pouvoir se rendre au Canada.
Parlez-nous du championnat canadien actuel et en quoi est-ce un marché intéressant pour le football féminin Haïtien?
Jean Penel Germain : Le championnat de football féminin canada va aborder un virage en 2020 avec la création d’un championnat professionnel de football féminin. Cette année est donc une année transitoire au cours de laquelle tous les clubs cherchent a mettre en place une équipe compétitive capable d’intégrer la nouvelle ligue professionnelle
Puisque ce n’est pas encore une Ligue professionnelle, quel avantage une joueuse comme Jennyfer Limage et les autres joueuses qui vont etre engagées peuvent-ils en tirer?
Jean Penel Germain : Premièrement elles vont faire une nouvelle expériences, ensuite elles vont pouvoir continuer leurs études fussent sur le plan universitaires, elles gagneront des primes de matches et continueront leur progression dans un univers qui je vous le rappelle met les dernières touches pour devenir professionnel. En conséquences les exigences sportives et tout s’en rapproche. Pour finir le club s’engage a payer l’université des joueuses engagées.
A part Jennyfer Limage engagée avec l’AS Blanville, qui sont les autres joueuses attendues le 21 janvier au Canada.
Jean Penel Germain : Emmeline Charles, Roseline Eloissaint, Isnada Lebrun, Jonie Gabriel et Phiseline Michel doivent arriver avant le 21 janvier. Jennyfer Limage regagnera le Canada en même temps qu’elles. Emmeline Charles, Roseline ELoissaint, Isnada Lebrun et Phiseline Michel iront a l’AS Blanville. Cependant l’AS Longueuil souhaiterait lui aussi engager quelques joueuses haïtiennes.
Vivre au Canada exige une situation financière adéquate hors les primes de matchs varient entre 250 et 500 dollars canadiens. Vous pensez que cela suffira pour qu’une joueuse vive la-bas?
Jean Penny Germain : D’abord c’est la joueuse qui discute sa prime de match avec le club au moment de son engagement. Ensuite la Fédération haïtienne de football s’implique énormément dans cette affaire. Elle va s’occuper de leur logement et continuera a les accompagner dans cette transition. Elle entend que les joueuses qui parviennent a se faire une petite place la-bas continuent de progresser sur le plan sportif d’abord et ensuite a tous les niveaux. D’abord, l’arrivée des joueuses au Canada leur permettra d’abord de changer de fréquentation, de milieu, mais aussi d’être en mesure de travailler dans un autre univers avec d’autres techniciens et surtout leur donnera la possibilité d’accompagner leur progression footballistique d’une progression académique et universitaire. en plus si elles parviennent a se faire une place elles seront déjà la en 2020 au moment ou la fédération canadienne exigera qu’elles soient correctement payées comme joueuses professionnelles.
Oui mais leur nourriture, leur transport?
Jean Penny Germain : Elles auront une carte de bus pour pouvoir se rendre aux entraînements, elles mangeront et la fédération haïtienne de football s’occupera de leur logement. Ensuite les Universités Canadiennes sont très intéressées par des joueuses haïtiennes capables de jouer au football tout en ayant la capacité de suivre une cursus universitaires. Mais pour ça il semblerait qu’il n’y a pas beaucoup qui en ont cette capacité.
Elles vont au Canada sans contrat préalable donc en stage, quelles sont les chances pour qu’elles y restent?
Jean Penny Germain : Jennyfer Limage avait reçu une proposition pour intégrer un staff technique ou elle partagerait son expérience de joueuses avec les autres, elle est avec l’AS Blanville comme joueuse et l’UQAM est très intéressée a cette joueuse. UQAM a déjà visionné des vidéos de Roseline Eloissaint donc on l’attend déjà. Par exemple une joueuse comme Angeline Gustave qui est une excellente milieu récupératrice et qui rempli les conditions académiques devraient pouvoir entrer au Canada et trouver une université.
Pour Jennyfer Limage le contrat est de quelle durée?
Jean Penny Germain : Jennyfer Limage a signé pour un an renouvelable. Son contrat offre pour le moment seulement des avantages sociaux. Elles pourra apprendre ce qu’elle veut, bénéficiera des primes de matches et peut espérer intégrer la Ligue professionnelle en 2020. En passant elle a recu une proposition pour intégrer un staff technique et partager son expérience de jeune footballeuse internationale avec les plus jeunes.
Enock Néré
lenouvelliste.com