Le tirage au sort de la première édition de la phase de groupes de la Ligue des nations de la Concacaf, effectué le mercredi 27 mars à Las Vegas dans le Nevada (USA), a décidé qu’Haïti joue dans le groupe D avec le Costa Rica et Curaçao. Dans le camp des Haïtiens, les réactions divergent.
Avant le tirage au sort, bien qu’on craignait les deux géants du football de l’Amérique du Nord, on souhaiterait avoir malgré tout le Mexique et les USA, vu qu’ils ne sont pas venus au pays depuis des lustres. Au fait, le sort en a décidé autrement. Tout compte fait, Haïti jouera dans le groupe D avec le Costa Rica et Curaçao.
À ce stade de la compétition, pour certains observateurs qui commentent le sort des Grenadiers, on ne pouvait pas espérer mieux. « Si les Grenadiers voulaient avoir des adversaires faciles, ils devaient se laisser battre au tournoi de classement par les équipes de Saint-Martin, de Saint-Kitts-Et-Nevis et du Nicaragua. Ce faisant, ils n’auront pour adversaires que des équipes évoluant dans le groupe C. Quand vous êtes invités dans le concert des nations, il faut tout faire pour tirer votre épingle du jeu », peut-on retenir des commentaires de certains fans qui suivaient de près l’équipe nationale.
« À mon avis, c’est un groupe jouable, car on pouvait hériter d’un groupe beaucoup plus difficile, voire coriace. Pour être invité dans la cour des grands, il ne reste qu’à nous motiver afin de traiter tête à tête avec nos adversaires », a-t-il reconnu.
Le technicien français de la sélection haïtienne de football a fait une lecture bien différente de celle du secrétaire général de la FHF. Dans ses déclarations, il laisse entendre qu’Haïti a hérité d’un tirage difficile.
« C’est un tirage au sort moyen, et je dirais à limite difficile si l’on tient compte du classement mondial de nos deux adversaires. Ils sont (Costa Rica 37e et Curaçao 81e) de loin mieux classés que nous. Je préférerais avoir le Honduras à la place du Costa Rica ou encore les Bermudes en lieu et place de Curaçao », a-t-il confié, avant d’évoquer les coéquipiers du portier du Real Madrid, Keylor Navas.
« Le Costa Rica, qui participe régulièrement à la phase finale de Coupe du monde, n’est autre qu’un adversaire redoutable et coriace. Nous ne l’avions battu qu’une seule fois, et cela depuis des lustres. Contre ces Ticos, ce sera très costaud», a-t-il commenté avant de faire le point sur l’équipe de Curaçao.
« Il faut battre Curaçao pour conserver notre place dans la ligue A. Ce sera très difficile contre cet adversaire qui a été très brillant avant sa dernière défaite en ligue des nations. Le vin est tiré, il faut le boire. On va devoir se préparer afin de jouer crânement notre chance », a-t-il avancé en guise de conclusion.
Comme le Costa Rica et Curaçao, Haïti, qui disputera la 25e édition de la Gold Cup (15 juin au 7 juillet), aura amplement le temps de préparer la phase de groupe de la Ligue des nations de la Concacaf, fixée du 2 septembre au 19 novembre 2019.
Legupeterson Alexandre
lenouvelliste.com