Dix académies de formation de boxeurs et boxeuses réparties à travers les dix départements géographiques, tel est l’ambitieux projet de la Fédération haïtienne de boxe (FHB), dévoilé par la voie de son président Daniel Pierre Eddy, très optimiste quant à un avenir prometteur pour la boxe haïtienne.
Ces techniciens cubains, détenteurs également d’un master en éducation physique et sportive, seront rémunérés mensuellement à hauteur de $ 1 500 US, sans compter la nourriture et l’hébergement qui seront à la charge de la fédération.
Elle entend motiver et sensibiliser les secteurs concernés, coopération externe, les ambassades et consulats des pays dont les ambassadeurs sont accrédités en Haïti et pour finir la communauté internationale.
Le «Projet 10-10», basé sur un plan quinquennal, se présente sur deux volets. Un premier volet basé sur le sport et l’éducation et le deuxième volet est destiné aux pratiquants afin de se démarquer de certaines activités malsaines comme la drogue, l’alcool, la prostitution, le banditisme, etc.
Le grand objectif de cet ambitieux projet n’est autre de permettre à un maximum de jeunes, cela dès leur tout jeune âge, à la pratique du «noble Art» avec de temps à autre l’organisation de challenge dans les différentes catégories pour évaluer leur niveau de forme.
Par ailleurs, la FHB procédera à une sélection des meilleurs pour la composition des sélections nationales qui auront à représenter le pays aux compétitions internationales.
Chacune de ces académies de formation aura son propre logo et ses propres couleurs, son matériel et équipement de boxe, et pour finir, son propre sponsor qui bénéficiera d’une publicité audiovisuelle à travers des banderoles, flyers, médias et sur le ring à l’occasion des tournois et championnats sous l’égide la FHB.
En ce qui trait aux autres activités pour l’année 2018, Daniel Pierre Eddy a parlé de l’organisation d’une compétition du bicolore pour le week-end du 18 mai prochain, la participation de la boxe haïtienne aux prochains Jeux olympiques de la jeunesse devant se dérouler à Buenos Aires (Argentine) et les qualifications pour les Jeux centraméricains et caribéens.
Il est même question de la création et de la structuration d’une cellule opérant dans la diaspora afin de détecter les valeurs sûres évoluant dans le onzième département.
«Il n’est qu’à souhaiter que les secteurs concernés jouent leur partition afin d’aider la FHB à faire de son rêve une réalité : faire de la boxe une discipline sportive très populaire pratiquée par la jeunesse haïtienne qui va en profiter également pour dire non à la délinquance et se démarquer d’activités malsaines», déclare Daniel Pierre Eddy.
«Un combat dans la rue est passible de sanctions graves et pourrait entraîner même la prison, tandis que sur le ring la boxe changera votre comportement ainsi que votre vie sociale et financière. La boxe est plus qu’une discipline; c’est une manière d’être», rappelle le titulaire de la FHB.
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