« Nous voulons maximiser notre compétition au bénéfice de toutes les parties prenantes. Nous croyons qu’en augmentant le nombre de sélections nationales en 2019 après 14 éditions de cette compétition, nous améliorons la qualité du tournoi et nous verrons plus de pays améliorer la qualité de leur football grâce à l’opportunité qu’ils auront de disputer la Gold Cup ». Le Canadien, président de la CONCACAF, Victor Montegliani, précise d’entrée de jeu les objectifs qui ont poussé les dirigeants à augmenter le nombre de sélections en phase finale de la Gold Cup en 2019.
« L’élargissement du nombre de participants de 12 à 16 à cette compétition biennale offre une plus grande opportunité aux 41 nations de la CONCACAF de pouvoir la disputer », explique le président de la Confédération Nord, Centre Amérique et caribéenne de football lors de sa présentation.
« Comme confédération, nous voulons valoriser notre compétition au bénéfice de toutes les parties prenantes. La Gold Cup de 2019 offrira aux équipes qui la disputeront une plus grande popularité avec l’opportunité de jouer une des plus grandes compétitions de notre région et profiter de manière significative de cette grande plateforme pour évaluer leur performance», ajoute-t-il.
« Toutes les nations de la CONCACAf ont été informées de l’arrivée de cet élargissement qui rejoint notre vision d’une grande CONCACAF avec un football plus fort et notre responsabilité de rendre le football de la région plus compétitif, plus accessible et plus populaire et les joueurs des différentes sélections de notre confédération plus accessibles aux fans », a-t-il précisé.
« À travers cet élargissement, nous nous proposons d’accélérer le développement du football mais aussi deffectuer un agrandissement constant et du marché du football et des infrastructures dans la zone. Un des aspects significatifs de cet élargissement est l’expansion de l’opportunité pour les pays de l’Amérique central et des Caraïbes de disputer cette compétition », a fait savoir le président de la CONCACAF.
« La Gold Cup représente le sommet pour une sélection nationale. Le premier objectif de notre « One CONCACAF Vision » a été de donner un plus large accès à ce sommet du football à tous les membres de la CONCACAF, incluant les pays de l’Amérique centrale et des Caraïbes. En 2017, 31 membres de l’Associations caribéenne de football ont disputé la Gold Cup. Le ratio n’a pas été élevé vu le nombre qui avait accès à la phase finale de la Gold Cup. Je pense que cet élargissement apportera à ces nations un modus pouvant ouvrir l’accès de la phase finale à plus de nations de la région ».
Créée en 1991 pour remplacer le Championnat de la CONCACAF qui date de 1963, la Gold Cup a lieu tous les deux ans aux États-Unis. Avant, le championnat des nations de la CONCACAF se disputaient suivant le pays désigné et la première édition a eu lieu au Salvador en 1963 et la 2e au Nicaragua. En 1973, la 6e édition a eu lieu en Haïti et débouchait sur la qualification d’Haïti pour la phase finale de la Coupe du monde de 1974. À partir de 1973, la compétition devenait quadriennale et se disputait l’année précédant la phase finale de la Coupe du monde. C’est ainsi que l’édition de 1977 a eu lieu à Tegucigalpa, au Honduras, et celle de 1981 au Mexique. La 9e édition a eu lieu au Canada en 1985 et la 10e au Costa Rica en 1989. En 1991, la CONCACAF décide de réviser sa compétition qui redevient biennale sous un nouveau nom la Gold Cup et a lieu tous les deux ans aux États-Unis. Huit pays disputaient la phase finale de cette compétition jusqu’en 2000. À partir de 2000, la compétition est ouverte à quatre nations supplémentaires et la phase finale devenait accessible à douze nations. En 2019, la 15e édition de la Gold Cup sera disputée par seize nations.
Enock Néré
lenouvelliste.com