Le projet de reconstruction d’Haïti inclut-il le financement du sport? Ce ne serait pas la priorité pour les décideurs dans un pays où tout est prioritaire. Si la reconstruction est un pur concept à ce stade, elle devrait viser dans la pratique un développement durable pour Haïti, donc un développement structurel qui vise à consolider les rares acquis institutionnels.
Le sport dans toutes ses composantes fait partie de ces acquis. Autant se pencher sur son sort économique. L’absence de loi organique ou de loi tout court sur le sport conduit forcément à un conflit d’attribution entre l’Etat et le mouvement sportif. Dans une telle confusion, peut-on espérer obtenir un apport financier certain?
Au bilan : un budget de financement toujours insuffisant n’ayant pas été puisé d’un fonds pour le financement du sport. Ce dernier étant inexistant. Quant au secteur privé, laminé après le 12 janvier, il n’a jamais bénéficié des bienfaits de mécanismes incitatifs à la réduction de taxes, moyennant un investissement dans le sport. Ainsi, on peut comprendre sa nonchalance, voire sa non implication presqu’absolue dans le financement du sport national.
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