Le futsal haïtien s’apprête à franchir une étape historique en participant, du 12 au 23 septembre prochain, à la 8e édition du championnat du monde de Futsal co-organisé par l’Association Mondiale de Futsal (AMF) et la Fédération Internationale de Futsal (FIFUSA).
Le futsal haïtien s’apprête à franchir une étape historique en participant, du 12 au 23 septembre prochain, à la 8e édition du championnat du monde de Futsal co-organisé par l’Association Mondiale de Futsal (AMF) et la Fédération Internationale de Futsal (FIFUSA). Haïti, qui avait trébuché lors du dernier championnat de futsal de la Concacaf, s’offre une nouvelle chance de se figurer sur la scène internationale grâce à l’invitation de la FIFUSA.
La ville colombienne de Bucaramanga accueillera, du 12 au 23 septembre 2024, la 8e édition du championnat du monde de Futsal, co-organisé par l’Association Mondiale de Futsal (AMF) et la Fédération Internationale de Futsal (FIFUSA). Parmi les vingt pays en lice, Haïti fera son entrée dans cette prestigieuse compétition. Une participation rendue possible grâce à une invitation de la FIFUSA, malgré une sortie décevante lors du dernier championnat de la Concacaf.
En effet, en avril dernier, l’équipe nationale haïtienne avait pris part au Championnat de Futsal de la Concacaf, qui servait de qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA. Le parcours des Grenadiers avait été marqué par des résultats décevants. Avec trois défaites en autant de matchs, 21 buts encaissés et seulement 7 buts marqués, Haïti avait quitté la compétition dès le premier tour, laissant derrière elle des interrogations sur l’état de préparation et la compétitivité de l’équipe.
Cette participation au mondial en Colombie représente donc une opportunité de redressement pour le futsal haïtien. Placée dans le groupe B, l’équipe nationale aura fort à faire pour se mesurer à des sélections plus huppées. Ces adversaires redoutables, parmi lesquels le Costa Rica, bien connu des Grenadiers, imposeront à Haïti de se surpasser. Pour cela, l’équipe devra se préparer minutieusement et tirer les leçons des erreurs passées.
Ce groupe, aussi compétitif que varié, promet des duels acharnés. Le Venezuela, fort de son expérience, et l’Espagne, patrie d’une tradition futsalienne solide, se présentent comme les têtes de série. Le Mexique, quant à lui, reste un adversaire coriace, capable de surprendre à tout moment. Contre ces géants du futsal, Haïti devra faire preuve de résilience et d’ingéniosité pour espérer tirer son épingle du jeu.
Face à ces équipes mieux classées et plus expérimentées, le défi est immense. Mais au-delà du simple aspect sportif, cette compétition revêt pour Haïti une portée symbolique majeure. Après les déconvenues au championnat de la Concacaf, cette invitation au mondial permettra à Haïti de se remettre en selle et d’acquérir de l’expérience.
Wood Emmanuel Auguste
lenouvelliste.com