L’absence de compétition et les crises sociopolitique et économique ont animé les débats dans le milieu footballistique haïtien. Depuis quelques jours, ce paysage respire l’odeur du bonheur ponctuée par le titre du Violette AC dans la CFU championship, le résultat positif de quelques expatriés et le début du rassemblement des Grenadiers en République dominicaine.
C’est un fait. La société haïtienne fait face à une crise aiguë. Le sport et d’autres secteurs en subissent la douloureuse conséquence. Au niveau du football, les clubs ne sont pas en compétition depuis pratiquement une année. Dans ce climat d’incertitude, la participation victorieuse du Violette AC dans la CFU championship a changé les débats.
Le vieux Tigre qui célèbre son cent quatrième anniversaire a réalisé l’impensable. Champion aux dépens du FC Cibao n’a pas été seulement un signe de courage, mais un rappel sur l’identité de celui qui dirige l’île en matière de football. La joie créée dans le cœur des mordus du ballon rond prouve à quel point les Haïtiens ont cette soif du bonheur, la tranquillité de vivre comme toutes les autres nations.
Dans l’Euphorie du titre du club bleu et blanc, l’annonce du rassemblement de la sélection haïtienne donne un autre sujet à débattre. Est-ce que tous les convoqués seront disponibles pour le technicien ? Quel sera le niveau réel de la sélection ? Si on ajoute les barrages de quelques expatriés dont Arcus Carlens et Duckens Nazon, les gens ont de quoi se donner un « Soulagement ».
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