Depuis la sanglante défaite de l’Uruguay (0-3) face à l’Argentine de Léo Messi, hier dimanche 10 octobre lors la 11e journée des qualifications de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022 / zone Amsud, la presse locale aura été très sévère avec le sélectionneur Oscar Tabarez, en poste depuis 2006 (15 ans). Avec 16 points, l’Uruguay est 4e au classement, mais pas totalement exempt d’un possible retour de la Colombie (5e) à un point. Pour ridiculiser Tabarez, l’entraîneur de Fénix, qui avait lui aussi dirigé l’équipe nationale, a pris pour cible Haïti.
Depuis la prise de fonction d’Oscar Tabarez en 2006, l’Uruguay, deux fois champion du monde (1930 et 1950), aura disputé la phase finale des mondiaux de 2010 en Afrique du Sud (4e place), 2014 au Brésil (éliminé en 8e de finale) et en 2018 en Russie, battu en quart de finale. En 2011, la « Celeste » a remporté la Copa America.
S’exprimant après la cuisante défaite de l’Uruguay face à l’Argentine, Juan Ramon Carrasco, faisant allusion au parcours de Tabarez, dit : » le bilan de Tabarez pourrait être un succès pour Haïti, mais pas pour l’Uruguay », a-t-il lâché pour chambrer les Grenadiers entraînés par Jean-Jacques Pierre et éliminés par le Canada (0-1 et 3-0) dans la course à la Coupe du Monde de Qatar.
Dans cet article paru hier dimanche 10 octobre dans les colonnes du journal uruguayen » El Pais », Juan Ramon Carrasco persiste et signe : » le bilan de Tabarez n’est pas mauvais, mais il n’est pas bon aussi. Les fans peuvent croire que c’est un bon bilan, mais ce n’est pas le cas. S’il était sélectionneur d’Haïti, avec un tel bilan, il serait réussi dans sa mission, mais l’Uruguay n’est pas Haïti « , a-t-il clairement dit pour ridiculiser les Grenadiers éliminés de toutes les compétitions officielles.
A-t-il raison de faire allusion à Haïti ?
Barbarah Bourdeau / totalmixradio.com