La Fédération haïtienne de football, ravagée par une crise interne sans précédent (scandale sexuel sur mineures), semble, s’il faut se fier aux nouvelles révélations du journal anglais The Guardian, loin mais très loin de cesser de compter le nombre de ses victimes. Dans un nouvel article, paru ce mardi 8 septembre, The Guardian a de nouveau pisté des officiels de la FHF, pas des moindres, qui sont eux aussi soupçonnés dans cette affaire.
Ces derniers sont non seulement soupçonnés d’avoir participé aux actes d’abus sexuels sur des mineures du centre de formation Camp Nous, mais ils sont aussi accusés, pour répéter l’article du journal anglais, dans d’autres affaires extrasportives, dont trafic de visa américain et harcèlement sexuel sur des arbitres.
S’ ils ne sont pas encore suspendus par la FIFA, au même titre que Yves Jean-Bart, Wilner Étienne et Nella Joseph, ils ont toutefois reconnu avoir été contactés par des membres de la commission d’enquête indépendante de la FIFA, depuis la fin du mois d’août, et qu’ils coopèrent actuellement à faire jaillir la lumière sur le scandale sexuel et d’autres dossiers qui gangrènent la FHF.
Sous le couvert de l’anonymat, les gens, qui ont témoigné n’avaient pas mâché leurs mots pour fustiger le comportement de Grant, Guerrier ou encore de Nicolas, une grande figure de la famille du karaté haïtien.
Dans cette sale affaire, qui ne fait que des victimes au sein du comité exécutif de la Fédération haïtienne de football, l’on est en droit de se demander : que deviendra le bureau fédéral, déjà divisé sur le choix d’un nouveau sélectionneur pour de l’équipe nationale ?
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