Plus d‘un mois après une qualification historique pour la phase finale de la Coupe du monde féminine qui se tiendra entre les mois de juillet et août de l‘année en cours, d‘importants doutes surgissent quant à la possibilité de voir la sélection féminine haïtienne faire l‘exploit de se qualifier dans un groupe D assez relevé en terme de challenge.
En effet, avec l‘Angleterre, le Danemark et la Chine, Haïti partage un groupe qu‘on pourrait qualifier de “groupe de la mort”. L‘Angleterre n‘est ni plus ni moins l‘équipe championne en titre de la coupe d‘Europe féminine et demi-finaliste de la dernière coupe du monde en 2019.
Le Danemark est classé 15ème sélection au dernier classement de la FIFA, finaliste de l‘édition 2017 de la Coupe d‘Europe, ce pays sera un adversaire redoutable pour les Grenadières malgré une dernière participation à la coupe du monde qui remonte en 2007.
Quart-finaliste en 2015 et huitième finaliste en 2019, la sélection chinoise (13ème au classement FIFA), huit (8) fois championne d‘Asie ne sera pas un adversaire à sous-estimer pour les coéquipières de Nérilia Mondésir.
Par ailleurs, il y a encore d‘énormes travaux à accomplir sur le chantier des Grenadières avec un Nicolas Délépine comme chef de projet. La qualité est là, le groupe vit bien mais il manque toutefois certains automatismes au niveau collectif. Il faudra une bonne préparation des Grenadières avant le mondial océanien.
Si le challenge s‘annonce relevé, le football se joue néanmoins à 11 contre 11, Corventina et consorts pourront créer l‘exploit dans ce groupe car la plus grande tâche sera d‘éviter de perdre la tête face à l‘Angleterre lors de la première rencontre prévue pour le 22 juillet à venir.
Jean-Pierre Michel/totalmixradio.com