Depuis plus d’une année, tout va de mal en pis dans un pays où on a l’habitude de dire que le football est roi. Le championnat national, dit-on professionnel, n’est pas à l’ordre du jour. Des dirigeants responsables soit disant, conscients de la situation lamentable, ont décidé d’organiser des petits tournois avec des formations de prestige du pays comme le Violette AC, doyen des clubs haïtiens, le Baltimore de Saint-Marc, l’ASM, Arcahaie FC, et maintenant dans le grand sud, avec le Cavaly, l’América, la Juventus et les Rangers de Miragoâne. A quand le retour du championnat national ?
Au-delà des intérêts de quiconque, n’est-il pas nécessaire d’offrir aux jeunes pratiquants de cette discipline sportive une bien meilleure porte de sortie ? Pourquoi les séances de travail entre le Comité de Normalisation de la FHF et les dirigeants de clubs n’ont pas débouché sur aucun résultat ? On attend peut-être un dirigeant étranger, un émissaire de la FIFA pour venir échanger sur la problématique du football haïtien.
Que doit-on espérer de la sélection nationale senior qui participera à la Ligue des nations de la CONCACAF sans le déroulement d’un championnat national ? On donnera l’impression que le football haïtien marche à grand pas à l’aide des matches de la sélection haïtienne.
Le moment n’est-il pas venu pour redresser la barre ? Les pratiquants, les responsables des équipes, en fait, tous les observateurs du football déplorent cet état catastrophique du sport le plus pratiqué en Haïti.
Gracien Antoine/totalmixradio.com