Pour sa deuxième sortie dans les éliminatoires de la Coupe du monde U17 féminine de la FIFA, Inde 2022, zone Concacaf, la sélection haïtienne a été battue par son homologue salvadorien, 2-0. Si cette sortie ratée met en péril la qualification des Grenadières, elle confirme que le football féminin haïtien, en manque de régularité, est encore en chantier.
C’est un fait. La sélection haïtienne féminine des moins de 17 est en danger dans les éliminatoires de la Coupe du monde de sa catégorie. Avec 3 points en deux matchs, elle aura besoin d’une sortie autoritaire, ce jeudi 28 avril 2022, pour poursuivre l’aventure.
Dans la victoire face à Cuba, les Haïtiennes n’ont pas été convaincantes. Leur défaite face au Salvador confirme cette inquiétante tendance. Suivant les derniers résultats, le football féminin haïtien semble le plus avancé du pays, notamment chez les jeunes. Toutefois, rien n’est gagné d’avance s’il n’y a pas une vraie politique de développement de jeunes talents et de réelles compétitions.
À un moment, Haïti a pu bénéficier de quelques bons résultats grâce à une formule peu académique ; participation à la Coupe du monde féminine U20 en 2018. Mais, il est un fait que le football haïtien n’est pas l’un des meilleurs de la Concacaf. Perdre contre le Salvador n’est pas dramatique puisque le football n’est pas une science exacte. Cependant, elle nous met dans une position inconfortable à plusieurs niveaux.
Le mieux serait d’améliorer, d’organiser notre football féminin à travers des compétitions régulières pour diminuer au maximum les éventuelles surprises. Car c’est prouver, qu’aucune préparation ne peut remplacer les matchs de compétition.
L’essentiel c’est d’essayer à court terme de se qualifier pour les prochaines étapes. À moyen et long terme, d’opérer des changements en profondeur pour se hisser vers le sommet de la Concacaf. Car, plus que le football masculin, les femmes haïtiennes ont un vrai potentiel pour s’imposer à tous les niveaux dans la zone.
Dken/totalmixradio.com