Pour les membres du Comité de Normalisation de la FHF, il n’y a qu’une seule et unique voie de presse en Haïti pour véhiculer les informations relatives à la sélection nationale de football, à savoir la FHF – Média, s’il faut croire les propos tenus par le sélectionneur national, Jean-Jacques Pierre ce matin (mercredi 1er juin) sur les ondes de la RTV dans une interview autorisée par la FHF, accordée à Jacques Hans Vilfort, dit Jacko.
Dans cet entretien, Jean-Jacques Pierre a laissé entendre qu’il travaillait sur une liste élargie contenant 40 joueurs, mais pour les rendez-vous de juin, il n’a retenu que 23 Grenadiers, et graduellement, d’autres issus de la liste élargie, pourraient intégrer l’équipe nationale d’autant que 48 heures avant chaque match, les équipes pourraient modifier leurs effectifs, selon le sélectionneur national.
Ce dernier en a profité pour évoquer le staff technique des Grenadiers, renforcé avec l’arrivée de deux techniciens expérimentés, le groupe qui est, selon lui, comme une famille car, il est, dit-il, la première image projetée par Haïti à l’extérieur avant de parler au cas par cas de certains Grenadiers comme Pierrot et Arcus qui, selon ses dires, sont en passe de trouver un nouveau bail, mais sans entrer dans les détails. Selon lui, Wilde-Donald Guerrier est blessé avant de s’attarder sur le cas de Duckens Nazon, sans avoir le courage de citer nommément le nom du Duc de la sélection nationale.
Pour Jean-Jacques Pierre, ni lui ni la FHF n’avait pas parlé à Duckens Nazon. Tout ce qui dit ou écrit à travers la presse, ne sont que des spéculations. Toutes les informations ayant rapport à la sélection nationale, sont disponibles à travers l’unité de Communication de la FHF.
Dans cette première partie de l’interview accordée à RTV, Jean-Jacques Pierre, sans mâcher ses mots, dit haut et fort, pour qu’il puisse accorder une interview à un média, valable tous les joueurs faisant partie de l’équipe nationale, il faut qu’il y ait l’avale de la FHF. En fait, cette dernière doit autoriser cette interview.
N’est-ce pas une très bonne formule utilisée par la FHF pour cacher ses péchés, fonctionner de façon clandestine alors que dans tous les pays du monde, la presse joue un rôle important ?
En pensant qu’elle (FHF) pouvait empêcher la presse de travailler en toute transparence, et ce sans exception aucune, la FHF a, semble-t-il, pris dans ses propres pièges, car elle ne fait qud renforcer la possibilité aux médias de dire tout ce qu’ils veulent vu qu’ils sont écartés par la FHF.
Barbarah Bourdeau / totalmixradio.com