Tous les membres du comité exécutif de la Fédération haïtienne de football, sauf Monique André, font l’objet d’enquête approfondie de la part de la FIFA et d’autres sont radiés et/ou suspendus. Visiblement, entre la PDG de Harmony Tours et certains membres du bureau fédéral, les violons n’étaient pas accordés. En tenant compte de la crise interne qui a ravagé la FHF, les observateurs avisés se demandent, mais : a-t-elle trahi Yves Jean-Bart ?
Membre du comité exécutif de la FHF, dans un premier temps, Monique André, par sa capacité et son savoir-faire, a été élevée au rang de Vice-présidente de l’instance suprême du football en Haïti lors du sixième mandat de trop, décroché par Yves Jean-Bart. Dans la foulée, elle a été admise comme présidente de la commission du football féminin en Haïti avant d’être coiffée, Commissaire de la FIFA lors du mondial féminin, disputé aux USA. Jusque-là, elle est la première femme haïtienne à gravir cet échelon dans le monde du football haïtien. Félicitations madame !
Qui peut oser mettre en doute la capacité de gestion et de diriger de Monique André qui a été membre du Comité olympique haïtien ? Ses résultats, et à la FHF ou au COH, sont là. Et de plus, elle a archivé toutes les compétitions auxquelles elle participait. À ce titre, Monique André n’est autre qu’une perle rare dans le milieu sportif haïtien et dans la Caraïbes.
Cependant, elle a essuyé pas mal de coup de gueules lors de son passage à la FHF. On l’avait reproché parce qu’elle aimait, à chaque voyage comme membre de la délégation haïtienne à l’étranger, échanger contacts avec pas mal des autorités, soit de la FIFA ou de la Concacaf. Au fait, Monique André (ex hôtesse de l’air), pour avoir parlé français, anglais et espagnol, n’a pas besoin d’un intermédiaire pour contacter les autorités sportives de la région et celles de la FIFA.
Pour les plus curieux, Monique André, la seule survivante du naufrage de la FHF, serait une main cachée du drame qui a provoqué le séisme qui a ravagé la FHF et emporté et voire effacé des tablettes Yves Jean-Bart de l’histoire. Un temps absente de la FHF, mais sans remettre sa démission, elle ne devait pas être présente au cartel » En route vers l’Excellence » de Dadou. Si elle avait accepté, ce qu’elle savait, la meilleure façon de combattre un adversaire (Dadou) est qu’elle doit être en son sein, pour bien étudier et/ou analyser ses stratégies et tactiques de bataille.
Pour ces observateurs, la présence de Monique André au sein du comité de normalisation de la FHF, après avoir trahi Yves Jean-Bart, auteur des actes sexuels le plus honteux des deux dernières décennies en Haïti, n’est autre que le fruit de son travail bien accompli et sa mission bien remplie pour la FIFA. Elle était tout simplement en mission, et elle est sortie victorieuse.
Reste à savoir si Monique André, sur laquelle on ne peut émettre aucun doute sur sa capacité de gestion et de diriger, aura les moyens de sa politique ? Est-elle conflictuelle ? Peut-elle remplir cette mission visible ? N’est-elle pas plus confortable à remplir des missions invisibles ? Peut-elle mener à bon port le navire de la FHF, tout en ayant une bonne et franche collaboration avec les autres membres du comité ? Vu qu’elle avait, selon source digne de foi, une relation sentimentale avec Wilner Etienne (DTN, écarté par la FIFA), restera-elle longtemps en poste ? Ne sera-t-elle pas utilisée comme un cup (récipient), après l’avoir utilisé à des fins utiles, on le jettera à la poubelle ?
À suivre …… !
Barbarah Bourdeau/ totalmixradio.com