Au terme du tirage au sort de la Coupe du monde masculine U-17 de la FIFA, Brésil 2019, effectué le jeudi 11 juillet à Zurich, en Suisse, les petits Grenadiers, placés dans le groupe C avec la France, la Corée du Sud et le Chili, n’héritent que du lourd. Toutefois, le président de la Fédération haïtienne de football, l’air confiant, croit savoir qu’ « Haïti, pour sa quatrième participation à une phase finale de Coupe du monde, va enfin remporter sa première victoire ».
« On a l’impression que les participations se suivent et se ressemblent pour Haïti en phase finale de Coupe du monde masculine U-17 de la FIFA. C’est à un élément près le même groupe de 2007 avec seulement Chili cette fois à la place du Nigéria sans oublier Corée du Sud en lieu et place du Japon. À ce niveau, il ne faut pas s’attendre à des cadeaux, car pour être à ce rendez-vous suprême, on a dû batailler ferme », tels sont les réactions à chaud d’Yves Jean-Bart qui admet que les petits Grenadiers auront fort à faire pour tirer leur épingle du jeu.
« Moins que la qualité de nos trois adversaires (France, Corée du Sud et Chili), tous sont des pays à grande tradition de football. Ils ont déjà organisé des phases finales de Coupe du monde, et ce avec une réputation de pays formateur. Au fait, il nous faudra être au top pour tirer notre épingle du jeu », a reconnu le Dr du football avant d’évoquer la qualification des coéquipiers de Fredler Christophe.
« En 2007, nous avions dû faire face à de nombreux problèmes internes, car cette qualification avait soulevé un tollé, affectant profondément le moral des joueurs au point de causer la défection de plusieurs jeunes au transit de New York (USA). Sans soulever de controverses, on a l’impression que cette qualification a soulevé moins d’enthousiasme et cela s’est même passé dans l’indifférence, ce qui explique que jusqu’à présent, en dehors du travail quotidien et habituel à l’académie ‘‘Camp Nous’’, la préparation n’est pas encore sortie de la routine », a confié Dadou, qui espère qu’Haïti va enfin gagner son premier match en phase finale de Coupe du monde.
« Le tirage au sort va réveiller nos énergies et lancer la campagne brésilienne avec une ambition et un objectif majeurs. Haïti doit enfin remporter un match en phase finale de Coupe du monde pour notre quatrième participation à un mondial (…). C’est très ambitieux de placer la barre aussi haut, surtout en face des pays à la réputation solide en termes de formation et moyens financiers sans limites », a déclaré Yves Jean-Bart avant de passer au crible les adversaires des petits Grenadiers.
« Le Chili a déjà accueilli au moins trois phases finales de Coupe du monde et jouit d’une réputation de “grand’’. Les rencontres d’Haïti contre le Chili en senior ont été très serrées (janvier 2013 : 3-0 à Santiago, après une mi-temps 0-0 avec une sélection locale ; en septembre 2015 : 1-0 à Miami; le 6 juin dernier 2-1 au Chili ; Haïti menant 1-0 à la mi-temps), ce qui devrait nous donner la force d’y croire. La France, pape de la formation, déjà championne du monde, mais un adversaire qui curieusement nous va bien chez les jeunes. En 2007, n’était l’annulation du fort joli but de Guemsly Jr Joseph (reprise de la tête sur corner), nous aurions battu les Français (1-1). Au fait, c’est le seul résultat nul d’Haïti en phase finale de Coupe du monde. L’inconnu, c’est un peu la Corée du Sud. Cette dernière réussit presque toujours, mais sans réellement briller en Coupe du monde », a-t-il souligné en guise de conclusion.
Contre le Chili, la Corée du Sud et la France dans le groupe C, les petits Grenadiers, du 26 octobre au 17 novembre, ont pris rendez-vous avec l’histoire en phase finale de la Coupe du monde masculine U-17 de la FIFA, Brésil 2019.
Legupeterson Alexandre
lenouvelliste.com