C’est à l’Estadio de Serrinha, situé dans la ville de Gioania, que les petits Grenadiers disputeront la phase finale de la Coupe du monde masculine U17 de la FIFA, Brésil 2019. À moins de trois mois du coup d’envoi de la compétition, s’il faut se fier aux propos de Yves Jean-Bart, président la Fédération haïtienne de football, un plan de travail a déjà été élaboré en vue de bien préparer les petits Grenadiers.
Qualifiés brillamment pour la phase finale de la Coupe du monde masculine U17 de la FIFA, Brésil 2019 (du 26 octobre au 17 novembre), les petits Grenadiers, qui avaient surclassé en phase de poule du championnat de la Concacaf (Honduras : 2-0 ; Guyana : 6-0 ; Salvador : 4-1 ; République dominicaine : 2-0), avaient dû attendre la fatidique séance des tirs au but (4-3) pour écarter le Honduras en quart de finale, après avoir fait nul (1-1) au terme du temps réglementaire. Cependant, contre le Mexique, en demi-finale, ils avaient pris la porte de la sortie (0-1). Au Brésil, ils n’auront pas la partie facile lors de la prochaine phase finale de la Coupe du monde.
Contre la Corée du Sud, le 27 octobre et à face à Chili, le 30 octobre avant d’affronter la France, le 2 novembre, les petits Grenadiers établiront leur camp de base dans la ville de Gioania et disputeront leurs rencontres à l’Estadio de Serrinha.Visiblement confiant après le tirage au sort, le président de la Fédération haïtienne de football, Yves Jean-Bart, a dévoilé le plan de travail des petits Grenadiers.
« Nous avons commencé notre préparation dès notre retour des qualifications, comme c’est d’ailleurs notre politique pour toutes les sélections nationales…préparation permanente! Nous allons simplement élever le niveau. D’abord, en Haïti avec des matches partout dans le pays contre des formations de D1. Contrairement à 2007 où l’on avait voyagé pour la Corée juste avant notre premier match, nous planifions un long séjour à l’étranger notamment à Strasbourg (France) avec le support de la Fédération française de football. Ensuite, on ira aussi à Bradenton, en Floride (USA) pour poursuivre notre préparation foncière. Nous nous envolerons enfin pour l’Amérique du Sud, plus précisément pour l’Argentine que nous connaissions bien où l’ambassade d’Haïti a déjà établi quelques créneaux de collaboration avant de nous installer au Brésil », a-t-il précisé avant de lancer un vibrant appel à l’État haïtien.
« Nous fignolons ce plan depuis la semaine écoulée, en espérant que comme en 1974, 2007 et 2018, l’État haïtien sera à nos côtés pour les moyens importants. Avec cette génération déjà installée depuis quatre ans dans le haut niveau et rompue aux grands rendez-vous, nous avons de quoi lutter, surtout si nous arrivons à nous renforcer à des postes clés, nécessitant du gabarit et de plus de puissance physique », a clairement fait savoir le président de la Fédération haïtienne de football.
À titre de rappel, en mars 2018, en France lors du tournoi Montaigu, les petits Grenadiers, alors âgés de 16 ans, avaient disputé leur premier tournoi international. Ils s’étaient fait malmener par la France (8-1) ; l’Argentine (3-0) et le Portugal (3-0). Avant le coup d’envoi du championnat U17 de la Concacaf devant servir pour les éliminatoires de la Coupe du monde masculine U17 de la FIFA, Brésil 2019 ; en Roumanie, Haïti se mesurait à la Russie (0-3), Chypre (1-1) avant de battre le pays hôte (1-0). Cette dernière, dans l’attente de la Coupe du monde brésilienne (26 octobre au 17 novembre), reste l’unique victoire d’une sélection haïtienne (toutes catégories confondues) face à une sélection issue de l’Europe.
Rappelons que les petits Grenadiers, qui auront à affronter dans le groupe C la Corée du Sud, le Chili et la France lors de la phase finale de la Coupe du monde masculine U17 de la FIFA, Brésil 2019, ont déjà dix rencontres de référence dans leurs jambes. Avec ce plan de travail bien élaboré, il faut croire qu’ils auront une grande possibilité, malgré la qualité de leurs adversaires, de tirer leur épingle du jeu.
Legupeterson Alexandre
lenouvelliste.com