Entre blessure au dos, séparation avec son coach Sascha Bajin et l’élimination au deuxième tour du tournoi de Dubaï, le numéro 1 mondial féminin a eu bien du mal à étrenner son nouveau statut.
« Je m’attendais à cette question », a souri la Japonaise, qui a d’abord tenu à écarter les rumeurs concernant un éventuel conflit financier ; « Tout le monde pense que c’est une question d’argent, mais ce n’est pas le cas. Pour moi, c’est une des choses les plus blessantes que j’ai entendues. » Puis le numéro mondial a signifié qu’elle mettrait toujours « son bonheur au-dessus du succès ».
Si l’on se souvient de son post Instagram après son deuxième titre du Grand Chelem glané en janvier à Melbourne (Australie) ; « Merci, Sascha, d’avoir tapé la balle avec moi ces deux dernières semaines », il faut croire que Osaka a raison d’évoquer que cette rupture « couvait déjà en Australie » en glissant que « certaines personnes pouvaient remarquer leurs interactions ».
Toujours est-il que Naomi Osaka, qui se faisait soigner après son dernier sacre pour une blessure au dos, n’a pas encore annoncé qui serait son nouvel entraîneur. Dans la foulée, mardi, malgré son statut de nouveau numéro 1 mondial féminin et lauréate des deux derniers tournois du Grand Chelem, elle s’est fait piéger 6-3, 6-3 par la Française Kristina Mladenovic (67e mondiale).
Reste à savoir quoi faire pour sortir Naomi Osaka de la tourmente.
Legupeterson Alexandre
lenouvelliste.com