La Jamaïque accueillera des matchs comptant pour le groupe C de l’édition 2019 de la Gold Cup. La «One Concacaf» prônée par Montegliani continue son petit bonhomme de chemin.
«Apporter la Gold Cup sur le territoire jamaïcain marque un tournant décisif pour notre Confédération et le football caribéen», a déclaré le président de la Concacaf, Victor Montegliani au moment d’officialiser cette désision de la Concacaf, le mardi 2 avril.«Aujourd’hui est une journée historique pour le football jamaïcain. Avec l’apport de la Gold Cup par la Concacaf sur le territoire jamaïcain, c’est toute la vision du football qui va changer dans notre pays», se réjouit le président de la Fédération jamaïcaine de football, Michael Rickets, en réponse du président de la Concacaf.
Arrivé à la présidence de la Concacaf en 2016 après l’arrestation de son prédécesseur, Jeffrey Webb, Victor Montegliani et son administration entreprennent depuis d’apporter de sérieux changements au niveau de la confédération. À travers le projet «One Concacaf», il laisse cette impression qu’enfin l’instance dirigeante de la Confédération Nord-Centre-Amérique et caribéenne de football s’occupe avant tout de la progression et de la bonne marche du football sur son territoire.
16 nations disputeront la phase finale de la Gold Cup 2019 au lieu de 12 en 2017, 3 pays (Etats-Unis, Costa Rica et la Jamaïque) accueilleront l’édition 2019 pour la première fois dans l’histoire de cette compétition contrairement au fait que toutes les éditions précédentes se sont déroulées aux États-Unis. Si l’on ajoute la League des Nations Concacaf qui fait place au football sur le terrain et non le tapis vert, les réformes qu’on tente d’apporter au niveau des compétitions de jeunes (même si les compétitions de jeunes se déroulent essentiellements aux États-Unis depuis les évènements du Nicaragua en avril 2018), on sent qu’il y a une volonté de rechercher une formule qui laisse plus de place au football à tous les niveaux.
Le tirage au sort de la 2e édition de la Gold Cup de l’ère Montegliani, prévu le 10 avril, décidera du pays dans lequel Haïti disputera la phase de poule. «Je préférerais que ce soit aux États-Unis que nous jouerons la phase de poule, car c’est là-bas que nous prévoyons notre stage de préparation», avouait le sélectionneur national Marc Collat André Pita le 24 mars dernier à l’issue de notre dernier match contre Cuba. Un fait est certain, Haïti joue en Jamaïque, au Costa Rica ou aux États-Unis, l’espoir de voir le football au premier plan et surtout un arbitrage à la dimension de cette volonté est désormais l’attente des passionnés de football et surtout la voie pour que la passion du foot grandisse dans la Concacaf.
Enock Néré
lenouvelliste.com