18 titres acquis en 22 finales aux commandes de l’équipe de basket-ball de l’Institut des hautes études commerciales et économiques (IHECE), Ashley Prudent Salomon, en poste depuis 2008 en remplacement de Daréus, règne en maître dans le monde du sport universitaire. Adulé de partout, il a accepté volontiers de répondre aux questions du journal Le Nouvelliste.
LN : Quels sont vos objectifs et perspectives ?
APS : Ils sont nombreux. Premièrement, je suis déterminé à remporter la deuxième édition du championnat organisé par l’ASDH. Deuxièmement, je rêve d’affronter des équipes issues des centres universitaires étrangers comme, par exemple, la République dominicaine ou encore le Canada.
LN : Vous restez sur deux titres de meilleur entraîneur lors de la saison régulière de l’ASHBAC et deux finales perdues. Comment expliquer votre absence cette saison ?
APS : La raison est simple. En fait, j’ai été coach de la formation d’Apollo All-Stars qui refuse de participer à la compétition cette saison. À dire vrai, j’ai été aussi contacté par d’autres équipes. Cependant, après avoir atteint la finale à deux reprises, je ne fixe que la finale. Il se trouve que les équipes qui m’ont approché n’ont pas les moyens pour que je mette en place un groupe solide capable de damer le pion aux plus fortes formations dans cette compétition.
Le Nouvelliste : Un message pour vos fans et ceux qui sont malades de basket-ball.
Ashley Prudent Salomon : Les jeunes qui sont doués en basket doivent savoir qu’il est un sport d’avenir. De ce fait, ils doivent avoir un maximum de concentration et de discipline. Qui sait ? Ils pourraient atteindre le haut niveau. Vous savez que nous avons deux joueurs évoluant dans la NBA : Nerlens Noël (OKC) et Skal Labissiere (SK). Que je sache, nous avons d’autres joueurs qui peuvent y évoluer. Dans ce petit jeu, le gouvernement haïtien doit jouer son rôle, celui de mettre à la disposition des jeunes des infrastructures sportives, car le basket n’est autre qu’un vecteur de développement. Je termine pour conseiller aux jeunes de ne jamais travailler à demi. Ce faisant, vous risquez d’avoir des résultats à moitié.
Legupeterson Alexandre
lenouvelliste.com