A l’issue de la conférence de presse où les dirigeants de la Fédération haïtienne de football l’ont officiellement présenté comme le nouveau sélectionneur national d’Haïti, le, brésilien Edson Araujo Tavarez a accepté de définir la tâche qui l’attend à la tête de l’équipe haïtienne en vue de conduire vers l’objectif qu’il s’est fixé : qualifier Haïti pour la phase finale de la Coupe du Monde 2014 »
Enock Néré : Monsieur Tavarez, travaillerez-vous en compagnie d’un staff technique haïtien où brésilien?
Edson Araujo Tavarez : Les dirigeants de la Fédération haïtienne de football et moi allons en discuter, car tout n’est pas encore clair sur ce point-là. Le championnat national d’Haïti prendra fin en décembre et ce sera difficile de faire sortir les entraîneurs haïtiens, d’abandonner leur équipe pour les emmener au Brésil.
EN : Avec le centre d’entraînement qui se trouve à Visoza au Brésil et le rassemblement des joueurs de la sélection nationale qui sont en compétition ici comment allez-vous y prendre ?
EAT : On va s’entraîner de préférence à Rio de Janeiro au Brésil. Simplement, on va contacter les joueurs qui nous semblent prêts à intégrer la sélection nationale mais tenant compte aussi du fait que les joueurs sont en compétition, les clubs aussi devront dire leur mot. Tenant compte de ça aussi, on jouera avec ce qu’on aura.
EN : Avez-vous une idée des joueurs que vous allez entraîner ?
EAT : J’ai vu quelques-uns des joueurs qui évoluent à l’extérieur. J’ai vu ceux qui composaient la sélection haïtienne qui a joué contre la sélection d’Argentine en mai. Donc, j’ai une idée un peu sommaire, mais cela ne suffit pas car pour connaître un joueur il faut l’avoir vu évoluer pendant plusieurs matches. Donc je les verrai.
EN : On parle souvent du potentiel technique du football haïtien, vous en dites quoi ?
EAT : Ils ont le potentiel technique mais aujourd’hui le potentiel technique ne joue pas tout seul. L’aspect physique et tactique compte beaucoup pour jouer au football aujourd’hui.
EN : Vous devez jouer la Digicel Cup des Nations de la Caraïbe en novembre, dans quel état d’esprit déjà serez-vous ?
EAT : Je n’ai pas encore les joueurs qui constitueront mon équipe maintenant, quand je les aurai et que j’aurai vu l’arme dont je dispose, je le sauraii.
EN : Vous parlez de 2014, or, quatre compétitions nous séparent de 2014 et les résultats qui en découleront décideront aussi de l’appui que vous aurez. Alors qu’en dites-vous ?
EAT : Mon futur comme entraîneur de l’équipe haïtienne de football est de 90 minutes car la vie d’un entraîneur est de 90 minutes. On ne peut pas se fixer 50 objectifs en même temps. On doit se fixer un objectif et se mettre au travail pour pouvoir l’atteindre. Mon objectif principal est de qualifier Haïti pour la phase finale de la Coupe du Monde 2014 qui doit se dérouler au Brésil. C’est le principal objectif. C’est ce qui motive ma venue en Haïti. Je ne dis pas que les autres compétitions ne sont pas importantes, je ne dis pas que nous ne pouvons pas les remporter, cependant, l’objectif majeur reste la qualification pour la phase finale de la Coupe du Monde.
Propos recueillis par
Enock Néré
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