Les préparatifs, en vue de l’organisation de la 26e édition du championnat national de taekwondo qui se déroulera du 22 au 26 août 2019 au gymnasium du Champ de Mars (Cap-Haïtien), vont bon train. Pour l’occasion, les acteurs (arbitres, coaches et athlètes) seront soumis à un test anti-dopage, s’il faut répéter le président de la Fédération haïtienne de taekwondo.
Au nombre des fédérations les plus actives du pays figure celle du taekwondo. Rien qu’en 2019, les athlètes de cette discipline sportive ont participé à de nombreuses compétitions à l’échelle régionale et internationale. À titre d’exemple, la participation de Marie Claudette Alexandra Lecorps au championnat du monde de taekwondo tenu à Manchester, en Angleterre.
Parallèlement, la FHTKD s’apprête à organiser son 26e championnat national au gymnasium du Champ de Mars, au Cap-Haïtien. À en croire la secrétaire générale adjointe, Kéthia Valsin, « le 22 août sera une journée de séminaire pour les pratiquants de taekwondo ; le 23 aura lieu le lancement de la compétition ; les 24 et 25 août seront consacrés aux combats (kyorugi) pour toutes les divisions et catégories et le 26 sera la journée de clôture du 26e championnat national de taekwondo. Ils vont en profiter pour effectuer des visites guidées (Labadie, la Citadelle) ».
Un appareil anti-dopage pour contrôler les athlètes
Grande première dans l’histoire des compétitions nationales organisées par les entités sportives haïtiennes (toutes disciplines confondues). En effet, avant le coup d’envoi du 26e championnat national de taekwondo, les acteurs seront soumis à un test anti-dopage via cet appareil, appelé «breathalyzer». Son rôle est de révéler si les athlètes sont dopés avant chaque compétition. À ce sujet, master Frenel Ostin a apporté les précisions qui suivent.
« Le ministre des Sports, Edwing Charles, a récemment, de concert avec les responsables du Comité olympique haïtien, créé une commission anti-dopage en Haïti. Par ce geste, il a voulu que nous respections les règles relatives au dopage dans le sport. Nous ne faisons que suivre les autres pays qui veulent anéantir ce phénomène dans le sport », a expliqué le président de la FHTKD qui semble être déterminé à combattre ce fléau.
« Vu que nos sélections (masculines et féminines) ont pas mal de rendez-vous à honorer à l’échelle régionale et internationale, et pour éviter toute mauvaise surprise, nous avons déjà acheté certains de ces appareils. Pour ce qui est du taekwondo, nous sommes déterminés à combattre ce fléau », a-t-il ajouté avant d’évoquer la 26e édition du championnat national de taekwondo, prévue en août prochain.
« Avant le coup d’envoi de la 26e édition de notre championnat national au Cap-Haïtien, nous allons expérimenter cet appareil. De ce fait, les officiels (arbitres et coaches) ainsi que les athlètes seront soumis à un test anti-dopage. Cet appareil, bien qu’il paraisse petit, a la capacité de déterminer si les athlètes avaient consommé les produits interdits par la commission anti-dopage », a précisé Frenel Ostin avant de lancer une mise en garde aux éventuels dopés.
« Tout athlète n’étant pas soumis à ce test anti-dopage ne pourra pas participer au 26e championnat national. Et de plus, il sera sanctionné par la fédération. Même cas de figure pour les athlètes qui sont contrôlés positifs avant que ne débute la compétition », a clairement fait savoir master Frenel Ostin, président de la FHTKD.
Legupeterson Alexandre
lenouvelliste.com