Alors que le contrat de Jean Jacques Pierre touche bientôt à sa fin, ce dernier a dirigé l’équipe nationale, du 25 mars 2021 au 28 mars 2023, à 19 reprises comme sélectionneur national. Son travail est loin d’être négatif si l’on compte de la qualification des Grenadiers pour la Gold Cup 2023 et la remontée en Groupe A de la Ligue des nations de la CONCACAF en survolant son groupe dans la Ligue B.
Malgré les victoires réalisées (12) par la sélection haïtienne avec Jean Jacques Pierre, beaucoup d’observateurs pensent qu’on doit changer de sélectionneur pour la Coupe d’Or qui s’organisera aux États-Unis. Par contre, d’autres veulent qu’on récompense l’entraîneur actuel pour tout ce qu’il a fait au sein de la sélection : l’adaptation graduelle des joueurs qui commencent à maîtriser la philosophie de l’entraîneur, son plan et sa vision du jeu.
Les dirigeants de football en Haïti peuvent changer de sélectionneur, mais ne devraient-ils pas attendre la fin de cette compétition avant de viser un nouveau coach ? Jean Jacques a déjà débuté un travail avec les joueurs, ne doit-il pas terminer ce travail ? Malgré les difficultés rencontrées sur son chemin, il arrive quand-même à recoller les morceaux.
INCERTITUDE AUTOUR DE JEAN JACQUES PIERRE
Malgré toutes ces incertitudes autour de lui, il veut honorer le contrat qu’il avait signé en 2021. Avec plusieurs missions au début, l’une d’entre elles étant d’emmener Haïti à la Coupe du monde 2026. Il a réussi tout de même à diriger la sélection haïtienne à la Gold Cup 2021 et il a permis à Haïti d’être présente en 2023.
Deux missions réalisées, il reste une qualification au Mondial 2026 et on peut dire que la route paraît un peu facile pour qu’Haïti puisse participer à cette phase finale de cette compétition. Le travail de Jean Jacques Pierre est plutôt positif à la tête de la sélection haïtienne, les attaquants sont extrêmement efficaces devant les buts de l’équipe adverse (52 buts inscrits), les joueurs qui sont au milieu possèdent une bonne vision du jeu, les défenseurs sont impeccables (malgré 25 buts encaissés).
Le coach, malgré ses 6 défaites et 1 nul, doit travailler en toute quiétude, sans aucune pression des dirigeants, surtout lors d’une participation à une compétition de grande envergure. Il doit avoir du temps pour qu’il implémente son savoir-faire, son expertise, son expérience, les joueurs également veulent du temps pour qu’ils apprennent mieux de ce que le coach veut mettre en place.
Jean Louis Fréchette Dorvald Donald / totalmixradio.com