Sous les ordres de Dimitri Édouard, une quinzaine de jeunes ont reçu d’importantes séances sur la qualité d’une bonne manchette à l’Institution Saint-Louis de Gonzague, le dimanche 16 février 2025. Elle a été mise sur pied dans l’optique de rendre actif SLG Académie volleyball et d’inciter plus d’un à la pratique de cette discipline sportive.
Ancien joueur de la sélection haïtienne de volleyball, Dimitri Édouard a prêté ses services à l’Académie de Saint-Louis de Gonzague. Sérieux, extrêmement déterminé et motivé, il a partagé des informations de qualité avec un groupe de jeunes qui était au nombre de 15. Ancien entraîneur de Volley 2000, Édouard n’a pas hésité à mettre ses savoirs à la disposition de plusieurs jeunes.
Sur la qualité d’une bonne manchette, Dimitri Édouard a véhiculé plusieurs informations majeures à ce groupe de jeunes. La manchette en volleyball se définit comme suit : renvoi de la balle avec les avant-bras (les manches). Lors de l’atelier de développement de talents, les participants, venus de partout, ont suivi attentivement les séances en nourrissant l’envie de se faire un nom dans le volleyball.
Cette activité a été organisée dans l’optique de rendre beaucoup plus actif SLG Académie volleyball qui est un club de volleyball, basé à Saint-Louis de Gonzague, ouvert à tous les jeunes voulant apprendre à pratiquer cette discipline sportive. Toutefois, l’objectif premier de l’académie, c’est de former des jeunes pour le bien-être du volleyball qui est au point mort en Haïti.
Pour les jeunes, pour le volleyball
“Les jeunes qui ont pris part à l’atelier de développement de talents ont réussi à avoir une meilleure approche technique sur ce geste technique du nom de manchette, une des bases du volleyball. Certains d’entre eux auront également l’opportunité d’intégrer la SLG Académie”, a expliqué Pedro Cédemé, directeur sportif de SLG Académie, toujours au micro de Ticket Magazine.
Aïsha Jean-Bart, administratrice de l’académie de sport de Saint-Louis de Gonzague, s’est également livrée sur ce programme mis en place. “C’est une très bonne activité. Il n’y a presque plus de loisirs à travers le pays. Les jeunes se découragent. Il n’y a pas beaucoup de jeunes qui pratiquent cette discipline. C’est un moyen de les inciter à pratiquer cette discipline sportive”, a-t-elle déclaré au micro de Ticket Magazine.
Aïsha Jean-Bart est également une ancienne joueuse de volleyball. Elle jouait pour Volleyball 2000. Présente sur les lieux, elle a fait savoir que le staff technique a observé le déroulement de l’activité et qu’il va apporter des corrections nécessaires afin d’améliorer les prochaines activités.
John Sterlin Celestin
lenouvelliste.com