À la suite d’une correspondance adressée au comité de normalisation sur le report du championnat de première division, les clubs et l’instance dirigeante se sont réunis par visioconférence pour discuter sur l’avenir de la compétition et la fin du mandat du comité.
À la suite d’une correspondance adressée au comité de normalisation sur le report du championnat de première division, les clubs et l’instance dirigeante se sont réunis par visioconférence pour discuter sur l’avenir de la compétition et la fin du mandat du comité. Pour disputer la compétition, les clubs exigent l’amélioration de la situation sécuritaire, un support significatif de la Fédération et de l’État ainsi que la mise en place de la commission de discipline au regard du statut de la FHF. Pour plusieurs dirigeants, ce nouveau climat d’incertitude rend impossible le coup d’envoi du championnat à la première semaine du mois de septembre comme s’était envisagé par la Fédération.
L’étau se resserre entre les clubs de première division et le comité de normalisation sur le chronogramme d’activité de la Fédération haïtienne de football pour les 4 derniers mois du mandat du comité en place. Les deux entités étaient sur la table, le 6 août 2024, sur Zoom, pour discuter sur les conditions de reprise du championnat. Selon ce qu’a rapporté le vice-président de l’AS Cavaly, Gary Joseph, la majorité des clubs participants à cette réunion de travail exigent :
« Que l’ouverture du championnat soit reportée à une date ultérieure et que la sécurité soit rétablie sur l’ensemble du territoire national. Que tous les clubs de D1 soient à jour avec le processus des licences professionnelles exigées par la FIFA et la Concacaf. Que conformément à l’article 52 des statuts de la FIFA, la FHF organise un congrès pour élire pour 4 ans les membres des commissions de discipline et de recours afin de trancher en cas de litige entre clubs. Que les clubs de D1 disposent d’une solide assistance financière de l’État haïtien et de la FHF en raison de leur situation économique difficile», a-t-il résumé à l’issue de la réunion.
Pour l’instant, le comité de normalisation n’est pas en mesure de satisfaire les exigences des clubs. Ce qui semble être un obstacle au déroulement de la compétition. En ce qui concerne la révision du statut de la FHF, le comité a annoncé qu’il travaille pour le finaliser. Toutefois, les clubs se montrent inquiets quant à la volonté réelle des dirigeants actuels de lancer le processus électoral devant aboutir à un nouveau comité exécutif à la tête de la FHF.
Outre les conditions posées par les clubs, le comité a de son côté rappelé qu’il travaillera seulement avec les clubs engagés dans le processus de licence de la FIFA et la Concacaf soit pour les compétitions ou le processus électoral. À l’heure actuelle seulement 12 clubs de première division sont éligibles pour le championnat. La Fédération ne va pas considérer le cas des retardataires dans ce processus qui est incontournable pour le rapport de travail entre les deux entités. En deuxième division, cette même situation persiste, car seulement 17 clubs sur 57 travaillent avec la commission de licence de la fédération. Face à cette situation, la fédération procédera à une nouvelle évaluation de la situation le 15 août. Peu importe leur décision, ce sera aux clubs de décider sur leur avenir dans la compétition.
Les observateurs aussi se posent la question sur la fin du mandat du comité qui arrivera à terme le 30 novembre 2024. Si rien ne change, on s’achemine peut-être vers une nouvelle prolongation. Car, jusque-là le comité n’a pas encore rempli leur mission qui est ; Gérer les affaires courantes de la FHF ; Réviser les statuts de la FHF et les adapter, le cas échéant, la réglementation pertinente afin d’en garantir la conformité avec les statuts et exigences de la FIFA ; Organiser l’élection d’un nouveau comité exécutif de la FHF sur la base des nouveaux statuts de la FHF ;Assurer une bonne transition des questions financières avec le nouveau comité exécutif de la FHF.
Kenson Désir
lenouvelliste.com