Reléguée en Ligue B au niveau Concacaf, l’équipe nationale a raté le train de la Copa America 2024, acheminement à une avant-dernière place dans un groupe composé de la Jamaïque, de Cuba, du Honduras, du Suriname et de Grenade. Au fait, la sélection haïtienne masculine a connu une mauvaise période avec comme guide, Gabriel Calderón Pellegrino. Le technicien qui n’a pas eu assez de pedigree pour mener à bon port le navire des Grenadiers, a réalisé une seule victoire à la tête de l’équipe haïtienne après sept rencontres.
Le bilan de Calderón après sept rencontres, c’est : 1 victoire, 3 nuls et 3 défaites, ce qui équivaut à six points sur vingt-et-un possibles. Dans le groupe B de la Ligue A des Nations de la Concacaf, la Jamaïque (10 points) et le Honduras (7 points) ont validé leur billet pour les quarts de finale. Comptant 5 point chacun, le Suriname et Cuba sont restés en ligue A à contrario d’Haïti (3 points) et Grenade (1 point) qui ont pris la voie de la relégation.
Après avoir battu le Qatar le 25 juin dernier (2-1), Haïti a perdu le goût du succès avec Gabriel Calderón Pellegrino comme coach (défaite 1-3 face au Mexique et 1-2 contre le Honduras). En opposition à Cuba le 08 septembre, Calderón avait choisi de faire seulement trois changements dont un attaquant (Carnejy Antoine) remplacé par un défenseur (Steven Séance) en premier lieu, dans une partie qui était nulle et vierge (0-0). Bizarre ! Roberto Baggio Louima et Don Deedson Louicius étaient sur le banc des remplaçants mais le coach avait fait le choix de ne pas les engager lors de cette rencontre. Difficile de s’imposer face à l’équipe classée 169e mondiale !
Dans un choc avec la sélection jamaïcaine le 12 septembre 2023, Haïti n’a pu conserver l’avance de deux buts qu’elle avait à la mi-temps. Suite au but contre son camp de Ricardo Adé (51e), Calderón avait préféré réaliser un seul changement jusqu’à la 87e minute. Et c’est le double buteur de la partie, Don Deedson Louicius, que son staff et lui avaient remplacé par François Dulysse. Johny Placide a dû réaliser sept arrêts pour aider l’équipe bleue et rouge à prendre le point du nul. Pendant que les Reggae Boyz réussissaient 79% de leurs passes, les Haïtiens rôdaient autour de 50%, pour plus être précis, 54%.
Opposée au Suriname (145e mondial), Haïti n’a pu décrocher le coquetier contre les hommes de Aron Winter. Avec un mince espoir pour le retour contre la Jamaïque, à la mi-temps, le technicien hispano-argentin a préféré enlever Carl Fred Sainthé qui formait le double pivot avec Djimy-Bend, alors que le joueur du North Texas peut se projeter en attaque et créer le surnombre. Sa frappe de balle, son sens de la passe pourrait mieux aider que le numéro 5 d’Haïti. Avec Bryan Alceus, Carl Fred pourrait jouer le rôle de relanceur pendant que Bryan serait un protecteur de défense.
N’étant pas l’unique responsable de la déroute haïtienne, en ce qui a trait à Jean-Jacques Pierre, Gabriel Calderón Pellegrino, directeur technique uniquement à l’époque, avait taillé dans le vif pour lancer que l’ancien joueur du FC Nantes était à manque de niveaux. Pour ce qui est de sa part, est-ce que l’Hispano-Argentin croit, qu’à part les théories qu’il a acquis, qu’il est au-dessus de son prédécesseur ? S’il le croit, est-ce qu’il l’a prouvé aux amoureux du football haïtien ? Recquiert-il un match de référence avec les Bleu et Rouge ? Clap de fin pour Calderón ?
John Sterlin CELESTIN / totalmixradio.com