Dans moins de deux mois, la sélection haïtienne de football disputera les éliminatoires de la Coupe du Monde féminine de la FIFA, Australie / Nouvelle- Zélande 2023. Dans le groupe E, contre respectivement le Honduras, le Saint Vincent et les Grenadines, les 25 et 28 novembre 2021, le Onze national féminin jouera ses deux premiers matches peut-être à domicile où à l’extérieur.
Pour l’instant présent, personne n’est en mesure de répondre à cette question qui fait jaser déjà les fans et sympathisants du ballon rond. Entre-temps, en avril 2022, soit les 9 et 17, nos filles affronteront le Cuba et les Îles Vierges Britanniques.
Pour le moment, compte tenu de la situation socio-politique du pays, est-il possible de recevoir de match au stade Sylvio Castor ? À cette interrogation, les autorités footballistiques et étatiques n’ont pipé mot.
Les conditions logistiques sont-elles favorables pour la tenue des événements sportifs en Haïti ? Dans le contexte actuel, la zone métropolitaine de l’Ouest n’est plus fréquentable comme avant.
À dire vrai, une trêve n’est pas obligatoire afin de permettre aux fans et sympathisants du ballon rond d’assister aux prouesses de l’équipe féminine qui, par le passé, avait offert du bon spectacle.
Avec une génération dorée, composée de Nérilia Mondésir, Melchie Daelle Dumornay, Sherly Jeudy, Roselord Borgella et Batcheba Louis, la sélection nationale possède des atouts intéressants en vue de s’emparer d’un ticket donnant accès à la phase finale de la Coupe du Monde pour la première fois de son histoire en Australie et la Nouvelle-Zélande.
En tout cas, les chances sont de plus en plus minimes, si l’on tient compte de la situation du pays, pour que les matches des éliminatoires du mondial océanien puissent se tenir au stade Sylvio Cator, en Haïti.
Gracien Antoine/totalmixradio.com